Vers 4 heures du matin
mes yeux se sont ouverts,
de toutes mes pensées
imprégnées de mes rêves de toi.
Jaillit ce douloureux désir
de me retrouver enserrée dans tes bras,
Jaillit ce lancinant désir
de te sentir en moi.
Pudiquement j'ai enveloppé
d'une main apaisante
la flamme pourpre de cette faim
qui se faisait tenace,
de plus en plus pressante.
Puis doucement mes hanches et mes reins
se mirent à onduler
sur cette main tranquille,
en la faisant glisser
sur ma flamme brûlante.
Main caressante et douce
comme si ce fut ta main.
la fusion de mon coeur
qui ne cherchait que toi,
Avec tout mon corps
qui ne rêvait qu'à toi,
provoqua l'incendie.
Puis soudain l'explosion,
l'embrasement des sens
et le défilement d'images,
de souvenirs
de nos corps humides
déchirés de passion,
je criai de plaisir !
Pour retrouver enfin
cette jouissance ultime
que mon coeur et mon corps
avaient cru oublier
par cette inique absence
et ce silence infirme.